V. 1-11: cf. Ec 12:10-12. Ro 8:20, Ro 22.
1 Paroles de l’Ecclésiaste, fils de David, roi de Jérusalem. 2 Vanité des vanités, dit l’Ecclésiaste, vanité des vanités, tout est vanité. 3 Quel avantage revient-il à l’homme de toute la peine qu’il se donne sous le soleil? 4 Une génération s’en va, une autre vient, et la terre subsiste toujours. 5 Le soleil se lève, le soleil se couche; il soupire après le lieu d’où il se lève de nouveau. 6 Le vent se dirige vers le midi, tourne vers le nord; puis il tourne encore, et reprend les mêmes circuits. 7 Tous les fleuves vont à la mer, et la mer n’est point remplie; ils continuent à aller vers le lieu où ils se dirigent. 8 Toutes choses sont en travail au-delà de ce qu’on peut dire; l’œil ne se rassasie pas de voir, et l’oreille ne se lasse pas d’entendre. 9 Ce qui a été, c’est ce qui sera, et ce qui s’est fait, c’est ce qui se fera, il n’y a rien de nouveau sous le soleil. 10 S’il est une chose dont on dise: Vois ceci, c’est nouveau! Cette chose existait déjà dans les siècles qui nous ont précédés. 11 On ne se souvient pas de ce qui est ancien; et ce qui arrivera dans la suite ne laissera pas de souvenir chez ceux qui vivront plus tard.
V. 12-18: cf. 1 R 4:29, etc. Ec 8:16, Ec 17.
12 Moi, l’Ecclésiaste, j’ai été roi d’Israël à Jérusalem. 13 J’ai appliqué mon cœur à rechercher et à sonder par la sagesse tout ce qui se fait sous les cieux: c’est là une occupation pénible, à laquelle Dieu soumet les fils de l’homme. 14 J’ai vu tout ce qui se fait sous le soleil; et voici, tout est vanité et poursuite du vent. 15 Ce qui est courbé ne peut se redresser, et ce qui manque ne peut être compté. 16 J’ai dit en mon cœur: Voici, j’ai grandi et surpassé en sagesse tous ceux qui ont dominé avant moi sur Jérusalem, et mon cœur a vu beaucoup de sagesse et de science. 17 J’ai appliqué mon cœur à connaître la sagesse, et à connaître la sottise et la folie; j’ai compris que cela aussi c’est la poursuite du vent. 18 Car avec beaucoup de sagesse on a beaucoup de chagrin, et celui qui augmente sa science augmente sa douleur.
Life Is Useless
1 These are the words of the Philosopher, David's son, who was king in Jerusalem.
2 It is useless, useless, said the Philosopher. Life is useless, all useless. 3 You spend your life working, laboring, and what do you have to show for it? 4 Generations come and generations go, but the world stays just the same. 5 The sun still rises, and it still goes down, going wearily back to where it must start all over again. 6 The wind blows south, the wind blows north—round and round and back again. 7 Every river flows into the sea, but the sea is not yet full. The water returns to where the rivers began, and starts all over again. 8 Everything leads to weariness—a weariness too great for words. Our eyes can never see enough to be satisfied; our ears can never hear enough. 9 What has happened before will happen again. What has been done before will be done again. There is nothing new in the whole world. 10 “Look,” they say, “here is something new!” But no, it has all happened before, long before we were born. 11 No one remembers what has happened in the past, and no one in days to come will remember what happens between now and then.
The Philosopher's Experience
12 I, the Philosopher, have been king over Israel in Jerusalem. 13 I determined that I would examine and study all the things that are done in this world.
God has laid a miserable fate upon us. 14 I have seen everything done in this world, and I tell you, it is all useless. It is like chasing the wind. 15 You can't straighten out what is crooked; you can't count things that aren't there.
16 I told myself, “I have become a great man, far wiser than anyone who ruled Jerusalem before me. I know what wisdom and knowledge really are.” 17 I was determined to learn the difference between knowledge and foolishness, wisdom and madness. But I found out that I might as well be chasing the wind. 18 The wiser you are, the more worries you have; the more you know, the more it hurts.