Job Continues His Prayer
Life Is Short and Sorrowful
1 Life is short and sorrowful
for every living soul.
2 We are flowers that fade
and shadows that vanish.
3 And so, I ask you, God,
why pick on me?
4 There's no way a human
can be completely pure.
5 Our time on earth is brief;
the number of our days
is already decided by you.
6 Why don't you leave us alone
and let us find some happiness
while we toil and labor?
When a Tree Is Chopped Down
7 When a tree is chopped down,
there is always the hope
that it will sprout again.
8 Its roots and stump may rot,
9 but at the touch of water,
it sprouts once again.
10 Humans are different—
we die, and that's the end.
11 We are like streams and lakes
after the water has gone;
12 we fall into the sleep of death,
never to rise again,
until the sky disappears.
13 Please hide me, God,
deep in the ground—
and when you are angry no more,
remember to rescue me.
Will We Humans Live Again?
14 Will we humans live again?
I would gladly suffer
and wait for my time.
15 My Creator, you would want me;
you would call out,
and I would answer.
16 You would take care of me,
but not count my sins—
17 you would put them in a bag,
tie it tight,
and toss them away.
18 But in the real world,
mountains tumble,
and rocks crumble;
19 streams wear away stones
and wash away soil.
And you destroy our hopes!
20 You change the way we look,
then send us away,
wiped out forever.
21 We never live to know
if our children are praised
or disgraced.
22 We feel no pain but our own,
and when we mourn,
it's only for ourselves.
V. 1-22: cf. Job 7. Ps 90. (Ec 9:3-6. Job 19:25-27. Ps 49:15, 16.)
1 L’homme né de la femme!
Sa vie est courte, sans cesse agitée.
2 Il naît, il est coupé comme une fleur;
Il fuit et disparaît comme une ombre.
3 Et c’est sur lui que tu as l’œil ouvert!
Et tu me fais aller en justice avec toi!
4 Comment d’un être souillé sortira-t-il un homme pur?
Il n’en peut sortir aucun.
5 Si ses jours sont fixés, si tu as compté ses mois,
Si tu en as marqué le terme qu’il ne saurait franchir,
6 Détourne de lui les regards, et donne-lui du relâche,
Pour qu’il ait au moins la joie du mercenaire à la fin de sa journée.
7 Un arbre a de l’espérance:
Quand on le coupe, il repousse,
Il produit encore des rejetons;
8 Quand sa racine a vieilli dans la terre,
Quand son tronc meurt dans la poussière,
9 Il reverdit à l’approche de l’eau,
Il pousse des branches comme une jeune plante.
10 Mais l’homme meurt, et il perd sa force;
L’homme expire, et où est-il?
11 Les eaux des lacs s’évanouissent,
Les fleuves tarissent et se dessèchent;
12 Ainsi l’homme se couche et ne se relèvera plus,
Il ne se réveillera pas tant que les cieux subsisteront,
Il ne sortira pas de son sommeil.
13 Oh! Si tu voulais me cacher dans le séjour des morts,
M’y tenir à couvert jusqu’à ce que ta colère fût passée,
Et me fixer un terme auquel tu te souviendras de moi!
14 Si l’homme une fois mort pouvait revivre,
J’aurais de l’espoir tout le temps de mes souffrances,
Jusqu’à ce que mon état vînt à changer.
15 Tu appellerais alors, et je te répondrais,
Tu languirais après l’ouvrage de tes mains.
16 Mais aujourd’hui tu comptes mes pas,
Tu as l’œil sur mes péchés;
17 Mes transgressions sont scellées en un faisceau,
Et tu imagines des iniquités à ma charge.
18 La montagne s’écroule et périt,
Le rocher disparaît de sa place,
19 La pierre est broyée par les eaux,
Et la terre emportée par leur courant;
Ainsi tu détruis l’espérance de l’homme.
20 Tu es sans cesse à l’assaillir, et il s’en va;
Tu le défigures, puis tu le renvoies.
21 Que ses fils soient honorés, il n’en sait rien;
Qu’ils soient dans l’abaissement, il l’ignore.
22 C’est pour lui seul qu’il éprouve de la douleur en son corps,
C’est pour lui seul qu’il ressent de la tristesse en son âme.